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Les plantes des berges et de la coulée

Les berges du petit bras de Seine, large d’une quinzaine de mètres, sont une relique des espaces agricoles et naturels anciens. Elles ont été aménagées avec des plantations d’arbres ornementaux.

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Elles représentent un écotone riche en biodiversité avec une végétation hélophyte (de ἕλος, marais), passant à une végétation aquatique.

 

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Iris jaune. Photo : JC Porchier. Berges de Seine

L’Iris jaune  est une plante vivace des zones humides, reconnaissable à ses grandes fleurs jaunes éclatantes et ses longues feuilles en forme de glaive. Elle peut jouer un rôle dans l’épuration des eaux grâce à son système racinaire.

 

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Lysimaque commune. Photo : JC Porchier. Berges de Seine

La Lysimaque commune est une plante vivace des milieux humides, cousine du Mouron rouge, caractérisée par ses fleurs jaunes en forme d'étoile regroupées en grappes terminales. Elle colonise les berges, fossés et prairies humides, contribuant à stabiliser les sols grâce à ses racines.

 

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Salicaire. Photo : JC Porchier. Berges de Seine

La Salicaire est une plante vivace des zones humides, reconnaissable à ses hautes tiges dressées ornées de fleurs pourpres en épis denses. Elle pousse le long des rivières, marais et fossés, et joue un rôle écologique en fournissant nectar et pollen à de nombreux insectes.

 

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Lycope d’Europe. Photo : JC Porchier. Berges de Seine

La Lycope d’Europe est une plante vivace des milieux humides, reconnaissable à ses petites fleurs blanches groupées à l’aisselle des feuilles dentées. Elle pousse le long des cours d’eau et dans les marais, et ses propriétés médicinales traditionnelles sont parfois utilisées en phytothérapie.

 

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Photo : JC Porchier. Berges de Seine

Ce cliché montre un exemple d’association végétale avec l’Iris jaune, la Lysimaque commune, la Salicaire, le Lycope d’Europe, où ces plantes et fleurs ont les mêmes exigences écologiques, se tolèrent entre elles, voire s’entraident.

 

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Chicorée sauvage. Photo : JC Porchier. Berges de Seine

La Chicorée sauvage est une plante vivace commune en Europe, reconnaissable à ses fleurs bleu ciel qui fleurissent le long des routes et dans les prairies. Elle est à l'origine des endives,  des chicorées rouges italiennes, et de la chicorée à café.

 

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Panais. Photo : JC Porchier. Berges de Seine

La fleur de Panais est une ombelle jaune vif composée de petites fleurs étoilées, typique des plantes de la famille des Apiacées (Ombellifères). Elle pousse souvent dans les prairies et les bords de chemins, attirant les insectes pollinisateurs grâce à son nectar abondant. Les racines sont comestibles, mais la sève de la plante peut causer des brûlures graves.

 

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Houblon, pied mâle. Photo : JC Porchier. Berges de Seine

Le Houblon est une plante grimpante dioïque, ce qui signifie qu'il existe des plants mâles et femelles distincts, et qui se pollinise par le vent (anémophilie). Les fleurs femelles, en forme de cônes, sont utilisées notamment dans la fabrication de la bière pour leurs propriétés aromatiques et conservatrices.

 

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Épipactis à larges feuilles. Photo : JC Porchier. Coulée verte.

L’Epipactis à larges feuilles est une orchidée très localisée sur la Coulée verte. C’est une espèce à protéger ! L’Épipactis à larges feuilles est caractérisé par ses petites fleurs pendantes aux teintes vertes, roses ou pourpres. Il pousse souvent en sous-bois ou sur des sols riches, parfois dans des milieux humides comme la Coulée verte ou la prairie du Mesnil-le-Roi.

 

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