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Les plantes du parc

Le Parc de Maisons-Laffitte, véritable écrin de verdure, abrite une biodiversité floristique remarquable, enrichie par la diversité de ses milieux. Ses vastes pelouses, ses allées bordées d’arbres majestueux et ses sous-bois ombragés offrent des habitats variés pour une multitude de fleurs et de plantes. On y trouve des espèces ornementales, souvent introduites, qui embellissent les jardins, mais aussi une flore spontanée composée de plantes herbacées, de fougères et de mousses qui colonisent les zones moins aménagées. Au fil des saisons, le parc se transforme, dévoilant une palette florale changeante, des tapis de perce-neige et jonquilles au printemps aux feuillages colorés en automne. Cette diversité végétale joue un rôle essentiel dans le maintien de l’écosystème du parc, attirant insectes pollinisateurs, oiseaux et autres animaux, tout en contribuant à la beauté et au patrimoine naturel de Maisons-Laffitte.

 

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Renoncule bulbeuse. Photo : JC Porchier. Avenue Rabelais

La Renoncule bulbeuse est une plante herbacée vivace reconnaissable à ses fleurs jaune vif aux pétales brillants et à sa base renflée en forme de bulbe. Elle se distingue de la Renoncule âcre (« Bouton d’or »), commune sur l’hippodrome, par le bulbe et surtout les sépales rabattus sur la tige et non sur la corolle. Grâce aux réserves contenues dans son bulbe, elle fleurit avant la Renoncule âcre.

 

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Orobanche du lierre. Photo : JC Porchier. Avenue Boileau

L’Orobanche du lierre est une plante parasite dépourvue de chlorophylle, qui se développe exclusivement sur les racines du lierre. Elle se distingue par ses tiges dressées, souvent brunâtres ou pourprées, et ses fleurs tubulaires regroupées en épis denses.

 

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Gui. Photo : JC Porchier. Coulée verte

Le Gui est une plante hémiparasite qui pousse sur les branches de divers arbres, formant des touffes sphériques persistantes. Reconnaissable à ses feuilles vertes coriaces et à ses baies blanches toxiques, il joue un rôle écologique en fournissant nourriture et abri à certaines espèces d’oiseaux. Un hémiparasite est une plante qui, bien qu'elle puisse effectuer la photosynthèse grâce à ses propres feuilles, prélève de l'eau et des nutriments sur une autre plante.

 

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Perce-neige. Photo : JC Porchier. Parc de Maisons-Laffitte 

Les Perce-neige sont des fleurs printanières délicates, blanches et en forme de cloche, qui émergent souvent dès la fin de l'hiver, parfois sous la neige. Elles sont particulièrement appréciées pour leur capacité à fleurir dans des conditions froides, symbolisant ainsi le retour du printemps. Le Perce-neige ne fait pas partie de la flore locale de l’Île-de-France. L’espèce a été introduite et s’est répandue grâce au transport des graines par les fourmis (myrmécochorie).

 

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Cyclamens de Naples. Photo : JC Porchier. Avenue Voltaire

Les Cyclamens, plantes vivaces de la famille des Primulacées, sont caractérisés par leurs fleurs délicates aux pétales recourbés, souvent roses, blancs ou pourpres, et leurs feuilles en forme de cœur, souvent marbrées de vert. Ils fleurissent généralement en hiver ou au début du printemps et poussent dans les sols frais et bien drainés, souvent sous des arbres ou des buissons. Le Cyclamen de Naples est une espèce introduite.

 

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Crocus. Photo : JC Porchier. Avenue Jean-Jacques Rousseau 

Les Crocus sont des plantes vivaces à fleurs précoces, souvent violet, jaune ou blanc, qui apparaissent au début du printemps ou en automne. Leur floraison, qui se déroule généralement avant la croissance des feuilles, fait d'eux l'un des premiers signes de la fin de l'hiver dans les jardins, les sous-bois et les prairies. Comme le perce-neige et le cyclamen de Naples, le crocus ne fait pas partie de la flore locale de l’Île-de-France, il a été introduit.

 

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Carotte sauvage. Photo : JC Porchier. Rue de la Passerelle

La Carotte sauvage est une plante annuelle ou bisannuelle à fleurs blanches regroupées en ombelles, souvent teintées de rose ou de pourpre au centre, qui fleurit en été. Elle est très prisée des insectes pollinisateurs, notamment les abeilles et les mouches, grâce à son nectar abondant, et ses racines, bien que plus fines et moins sucrées que celles de la carotte cultivée, sont comestibles. Son odeur caractéristique évite toute confusion.

 

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Datura stramoine. Photo : JC Porchier. Avenue Albine

La Datura stramoine, également appelée "stramoine" ou "fleur de la mort", est une plante annuelle aux grandes fleurs blanches ou violettes en forme de trompette et aux feuilles larges et dentées. Elle est connue pour sa toxicité, ses graines et ses parties végétales contenant des alcaloïdes dangereux pour l'homme et les animaux.

 

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Renoncule scélérate. Photo : JC Porchier. Avenue JacquesLaffitte

La Renoncule scélérate est une plante herbacée toxique de la famille des Renonculacées, qui pousse dans les milieux humides comme les fossés ou les bords de rivières. Elle se distingue par ses petites fleurs jaunes avec un gros fruit (infrutescence) au centre et ses feuilles découpées, ainsi que par sa sève irritante pour la peau. Elle est plus fréquente dans la noue du Mesnil.

 

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Séneçon du Cap. Photo : JC Porchier. Parc de Maisons-Laffitte

Le Séneçon du Cap est une plante herbacée invasive originaire d'Afrique du Sud, appartenant à la famille des Astéracées. Elle se reconnaît à ses fleurs jaunes en capitules et à ses feuilles étroites et allongées, colonisant souvent les terrains perturbés et les bords de route. La fleur ressemble à celle du Séneçon jacobée, dont la feuille est différente, plus large et découpée. Les deux sont toxiques pour les chevaux.

 

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Lierre. Photo : JC Porchier. Parc de Maisons-Laffitte

Le Lierre est une plante grimpante ou rampante persistante, aux feuilles vertes lobées et coriaces, qui pousse sur les arbres, les murs et le sol, offrant à la fois un habitat et une source de nourriture pour la faune. Une abeille sauvage, la Collète du lierre, dépend presque exclusivement des fleurs de lierre à l’automne pour se nourrir et collecter du pollen, tandis que le lierre bénéficie de sa pollinisation.

 

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Dactyle aggloméré. Photo : JC Porchier. Avenue Rabelais

Le Dactyle aggloméré est une graminée très commune et très reconnaissable. Ses étamines en X sont adaptées à la pollinisation par le vent (pollinisation anémophile).

 

Les Orchidées

Les Orchidées de Maisons-Laffitte n’ont pas la splendeur des Orchidées tropicales. On peut toutefois voir trois espèces : l’Orchis bouc, l’Orchis pyramidal et l’Epipactis à larges feuilles. On trouve des orchidées à la fois dans le Parc de Maisons-Laffitte et sur la Coulée Verte.

Les Orchidées ont les systèmes de pollinisation les plus sophistiqués.

L’Orchis pyramidal est pollinisé par des papillons, diurnes et nocturnes, l'Orchis bouc par des abeilles sauvages, l'pipactis à larges feuilles par des guêpes qu’il attire en émettant des substances qui leur font croire que la plante est attaquée par les insectes qu’elles chassent. Les graines, dépourvues de réserves, germent grâce à des champignons qui leur apportent le sucre (tréhalose) et tous les autres nutriments indispensables (association mycorhizienne).

 

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Orchis bouc. Photo : JC Porchier. Avenue Albine

L’Orchis bouc est le plus courant. C’est une orchidée sauvage d'Europe et d'Afrique du Nord, caractérisée par ses longues fleurs en spirale ressemblant à des tentacules et son parfum légèrement musqué, rappelant l'odeur de bouc. Il pousse souvent dans des prairies calcaires ou des sols secs et ensoleillés.  On le trouve dans tout le Parc, et il abonde en saison avenue Madame de Sévigné et dans les environs.

 

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Orchis pyramidal. Photo : JC Porchier. Avenue Rabelais

L'Orchis pyramidal est une orchidée sauvage qui passe souvent inaperçu et qui est facilement reconnaissable à son inflorescence en forme de pyramide, composée de petites fleurs roses à pourpres. On la trouve çà et là dans le Parc (avenue Rabelais, place Napoléon…).

 

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