Le concept
Le vélo-taxi est un tricycle de forme ovoïde. En plus du conducteur qui pédale, avec une assistance électrique, il peut transporter deux personnes adultes sans problème. Il représente un mode de déplacement qui devient familier dans au moins une vingtaine de villes françaises. Il est écologique et silencieux. Comme un taxi, il permet de se déplacer et d’être déposé partout, sans contrainte horaire, pour un prix comparable au trajet en bus. Le vélo-taxi fonctionne - comme les taxis - soit par réservation, soit en se rendant à un point de ralliement, soit en faisant signe à un vélo-taxi libre. Le vélo-taxi, c’est un service nouveau d’utilisation facile, et le moyen de découvrir la ville autrement !
Les atouts de notre ville pour un service de vélos-taxis
Les atouts de notre ville tiennent à sa structure d’une part et aux besoins objectifs, en termes de mobilité, d’une partie de sa population d’autre part.
En effet, les rues sont relativement plates (sauf près de la Seine) et les distances de déplacement entre la périphérie de la ville et le centre, comprenant les commerces de l’avenue de Longueil, la gare et le marché sont situées entre 1 et 3 kms : cela représente au moins 80 % des objectifs de déplacement, liaisons avec les écoles exceptées…
Les clients potentiels de ces vélos-taxis sont donc en grande partie les personnes qui vont dans le centre ou en reviennent parfois quelque peu chargées et qui ne peuvent ou ne veulent utiliser les autres modes de transport, pas toujours pratiques, en fonction de leur localisation dans la ville et de l’horaire en cause : par exemple les personnes âgées ou légèrement handicapées.
Des remarques ou objections de principe sont souvent soulevées :
« Le vélo-taxi a un coté esclavagiste » : que l’on se rassure il ne s’agit pas ici de pousse-pousse comme dans certains pays asiatiques ! Sur du plat c’est très facile de pédaler et pour les côtes l’assistance électrique aide à fournir l’effort supplémentaire …
« La pub, sur les vélos taxis, ne risque-t-elle pas d’être contradictoire avec l’orientation écolo du système» : certes, mais on n’est jamais obligé d’accepter une pub vantant les véhicules à essence !
« Le vélo-taxi n’est pas facilement rentable » : c’est souvent vrai, mais il convient de dimensionner et de gérer le système de telle façon que les coûts et/ou les gains apparaissent acceptables aux différentes parties prenantes (employés du vélo-taxi, annonceurs, clients, fournisseurs de subventions).
« Les taxis officiels vont craindre une concurrence sauvage. !.. » : Ils ne devraient pas ! Les vélos-taxis sont faits pour de petites distances : des courses que les taxis refusent le plus souvent ! En fait, le vélo-taxi est un service supplémentaire … créateur d’emplois verts !
Les freins à la mise en place de vélos-taxis dans notre ville
L’aspect « petite ville » évoque un potentiel de « clients » limité, le nombre de ceux-ci pourrait donc être insuffisant. En effet il n’y a que 23000 habitants à Maisons Laffitte. Les nombreuses villes qui, en France, ont expérimenté le système sont des villes plus importantes que la nôtre. Par ailleurs, l’absence de circuit touristique générant un flux régulier de touristes limite les clients possibles…Et, de plus, on ne sait pas à l’avance si les Mansonniens seraient volontiers clients de ce type de transport (mais sur ce dernier point seule une expérience concrète peut donner une réponse …)
Quelques coûts prévisibles
Un vélo-taxi neuf coûte 10 000 euros (tout compris, avec batteries et chargeurs…), c’est cher mais il existe une possibilité de l’acquérir à demi-tarif avec un dossier FREME à compléter si possible par une subvention ADEME et région ou une subvention municipalité et département.
La location de vélo-taxi, qui semble moins fréquente, peut être envisagée : cela revient à 300 euros /mois.
Enfin la pub (éventuelle) peut rapporter un minimum de 200 euros par semaine mais il faut trouver les annonceurs réguliers.
Conclusion provisoire
Une expérience de vélos-taxis peut apparaître « osée » mais elle est possible à Maisons-Laffitte, en prenant quelques précautions élémentaires : il s’agirait de louer deux engins (un minimum pour assurer un service continu) pour une durée de 1 an. Un tarif unique attractif (pas plus cher que les transports en commun) de 2 euros par personne, par exemple, prévaudrait dans le périmètre de la ville Au bout d’une année on évaluerait le service rendu : les habitants de notre ville ont-ils suffisamment adopté le système pour l’utiliser en tant que « clients » ? Les résultats financiers sont ils acceptables en tenant compte du rendement de la pub et d’une subvention municipale « raisonnable ». Si la réponse à ces questions est positive, c’est bien sûr une continuité voire un développement progressif qui s’imposerait naturellement…
Le vélo-taxi, c’est avant tout un service à la personne et un moyen sympathique, dans l’air du temps, écologique, générateur d’emplois verts, respectueux des critères de développement durable : il a beaucoup de qualités !
A Maisons-Laffitte le vélo-taxi est en quête d’un « entrepreneur » ! Les personnes intéressées peuvent se faire connaître : nous les aiderons à étudier et mettre au point les modalités détaillées du projet et, si possible, à les mettre en œuvre…
Commentaires
Bonjour et bravo pour votre réflexion ! cependant i y a d'autres sources de financement que la publicité. Le transport globale : marchandises et personnes.
Il faut un véhicule à assistance électrique polyvalent à 9000 € HT et de fabrication française.
A bientôt pour plus d'information