Un très intéressant article publié en début d'année sur le site à propos de l’impact environnemental de nos chers smartphones :
Impact environnemental des smartphones : le reconditionné fait de 77 à 91 % mieux que le neuf
Publié: 19 janvier 2022, 15:22 CET •Mis à jour le : 24 janvier 2022, 16:59 CET
Raphaël Guastavi,Chef du service Ecoconception & Recyclage, Ademe
Déclaration d’intérêts : Raphaël Guastavi ne travaille pas, ne conseille pas, ne possède pas de parts, ne reçoit pas de fonds d'une organisation qui pourrait tirer profit de cet article, et n'a déclaré aucune autre affiliation que son organisme de recherche.
Partenaires : ADEME a apporté des fonds à The Conversation FR en tant que membre bienfaiteur.
L’empreinte carbone de la France due aux services numériques représente, sur un an, 16,9 millions de tonnes eqCO₂.
Dans deux études dévoilées ce 19 janvier 2022, l’Agence de la transition écologique (Ademe) se penche sur le numérique et ses effets sur l’environnement en France. La première, menée conjointement avec l’Arcep, dresse un état des lieux de l’impact des services numériques en France, en tenant compte de tous les éléments nécessaires à la construction d’un service numérique : réseaux et infrastructure, data centers, équipement des usagers chez les particuliers et les entreprises (smartphones, téléviseurs connectés, objets connectés).
Parmi les enseignements de ce travail systémique, un aspect ressort : la fabrication constitue l’étape du cycle de vie dont l’impact environnemental est le plus fort. Et la partie « terminaux » (c’est-à-dire nos appareils numériques) est de loin la partie la plus marquante. D’où l’intérêt de la seconde étude, qui consiste justement à mesurer les bénéfices environnementaux générés par le reconditionnement des équipements – un travail mené dans un premier temps sur les smartphones et qui sera suivi par d’autres catégories d’équipements électroniques.
Dans ces deux démarches, l’Ademe a fait le choix d’une approche cycle de vie, qui permet de mesurer l’empreinte environnementale depuis l’extraction de matière jusqu’à la fin de vie du produit. Les travaux se penchent par ailleurs non seulement sur les indicateurs « changement climatique » mais également sur l’épuisement des ressources naturelles, l’empreinte matière et la consommation d’énergie.
Lisez l’article complet sur The Conversation : https://theconversation.com/impact-environnemental-des-smartphones-le-reconditionne-fait-de-77-a-91-mieux-que-le-neuf-174976