Les champignons sont plus difficiles à observer que les plantes, du fait de la fugacité de l’apparition de leur fructification, le sporophore, qui est ce qu’on appelle communément champignon. Ils poussent, c’est le cas de le dire, comme des champignons, et souvent ils disparaissent aussi vite, quand les promeneurs ne les ont pas détruits avant. Nous en avons observé une bonne centaine, mais il y en a certainement bien d’autres à découvrir.
Les plus faciles à observer, présents presque toute l'année, sont les lignivores qui poussent sur les souches et les troncs abattus. Certains ne se contentent pas du bois mort et sont de véritables parasites qui s’attaquent aux arbres affaiblis.
Le sujet des associations mycorhiziennes entre arbres et champignons a donné lieu à de nombreuses publications, y compris certaines où l’auteur allait jusqu’à imaginer que les arbres communiquaient entre eux par les filaments souterrains des champignons, le mycélium, dans un Wood Wide Web.
Mais les arbres ornementaux, parfois exotiques, du parc, ne font pas de mycorhizes, et on ne trouve des espèces mycorhiziennes qu’au pied des essences locales.
Les autres champignons, dits saprophytes humicoles, se développent sur la matière organique des sols. Les sols étant riches en azote, du fait de l’abondance de déchets organiques et des engrais nitratés mis sur le gazon et les plantations, on observe beaucoup d’espèces qui profitent de cet élément.
Il faut aussi mentionner les champignons parasites et les champignons remarquables, sans oublier les champignons dangereux.