Troisième et dernier article sur la cyclo mobilité, aujourd’hui nous parlons du baromètre vélo à Sartrouville.
Un rappel : ce baromètre est un outil de démocratie participative, qui donne la parole à tous les citoyens des métropoles aux petites communes pour partager leur ressenti sur l'utilisation du vélo dans leur commune. C’est une enquête qui est réalisée tous les trois ans.
Si vous souhaitez observer le scénario plus en détail, vous le trouverez ici.
Au premier coup d'œil, le baromètre n’est pas très bon.
Avec une note de 2.62 sur 5, Sartrouville est placée par le baromètre comme une ville défavorable à l’utilisation du vélo.
Et cela n’a cessé de se détériorer depuis les deux dernières éditions du baromètre (-8% depuis la dernière édition).
De loin, on remarque deux points positifs : des services pour les cyclistes existants et relativement bien répartis ainsi qu’une réelle marge de progression à l’avenir !
Les points positifs que remarque le barème sont la bonne cohabitation entre piétons et vélos ainsi que la présence d’un bon nombre de stationnements, surtout autour de la gare.
Par ailleurs, si dans l’ensemble, le constat est plutôt négatif, un axe est mis en valeur comme agréable à vélo : les quais de Seine où la piste cyclable à double sens semble réjouir.
Mais malgré ces quelques points positifs, les critères importants ne sont pas au rendez-vous. Se déplacer à vélo à Sartrouville est plutôt dangereux et inconfortable, il existe trop peu d’itinéraires cyclables, et ceux-ci ne sont pas assez mis en valeur.
Cela est en particulier vrai sur les grands axes ou au niveau de carrefours ou ronds points très fréquentés où certains conducteurs créent des situations dangereuses.
Cette situation rend l’usage du vélo particulièrement dangereux pour les enfants et personnes âgées, et limite fortement sa démocratisation.
Pour Sartrouville, les améliorations demandées par les cyclistes concernent en premier lieu la sécurité.
Et sans surprise, ce sont les routes départementales qui sont le plus souvent citées, avec tout d’abord l’avenue Maurice Berteaux et l’avenue Jean Jaurès.
Certains carrefours sont aussi jugés trop dangereux et non aménagés. C’est par exemple le cas du carrefour au niveau de l’église Saint Martin, même jugé dangereux en voiture par certains cyclistes.
Avant de clôturer cette série d’articles, je tiens à remettre en avant le côté participatif de cette étude. Si les résultats vous intéressent, pensez à répondre aux enquêtes lors des prochaines consultations. Plus le nombre de réponses est important, plus les résultats sont pertinents.
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