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Energies - Page 21

  • Des Vélos-taxis : Pourquoi pas à Maisons-Laffitte ?

    Le concept

    Le vélo-taxi est un tricycle de forme ovoïde. En plus du conducteur qui pédale, avec une assistance électrique, il peut transporter deux personnes adultes sans problème. Il  représente un mode de déplacement qui devient familier dans au moins une vingtaine de villes françaises. Il est écologique et silencieux. Comme un taxi, il permet de se déplacer et d’être déposé partout, sans contrainte horaire, pour un prix comparable au trajet en bus. Le vélo-taxi fonctionne - comme les taxis - soit par réservation, soit en se rendant à un point de ralliement, soit en faisant signe à un vélo-taxi libre. Le vélo-taxi, c’est un service nouveau d’utilisation facile, et le moyen de découvrir la ville autrement !

     

     

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    Les atouts de notre ville pour un service de vélos-taxis

    Les atouts de notre ville tiennent à sa structure d’une part et aux besoins objectifs, en termes de mobilité, d’une partie de sa population d’autre part.

    En effet, les rues sont relativement plates (sauf près de la Seine) et les distances de déplacement entre la périphérie de la ville et le centre, comprenant les commerces de l’avenue de Longueil, la gare et le marché sont situées entre 1 et 3 kms : cela représente au moins 80 % des objectifs de déplacement, liaisons avec les écoles exceptées…

    Les clients potentiels de ces vélos-taxis sont donc en grande partie les personnes qui vont  dans le centre ou en reviennent parfois quelque peu chargées et qui ne peuvent ou ne veulent utiliser les autres modes de transport, pas toujours pratiques, en fonction de leur localisation  dans la ville et de l’horaire en cause : par exemple les personnes âgées ou légèrement handicapées.

     

    Des remarques ou objections de principe sont souvent soulevées :

    « Le vélo-taxi a un coté esclavagiste » : que l’on se rassure il ne s’agit pas ici de pousse-pousse comme dans certains pays asiatiques ! Sur du plat c’est très facile de pédaler et pour les côtes l’assistance électrique aide à fournir l’effort supplémentaire …

    «  La pub, sur les vélos taxis, ne risque-t-elle pas d’être contradictoire avec l’orientation écolo du système» : certes, mais on n’est jamais obligé d’accepter une pub vantant les véhicules à essence !

    «  Le vélo-taxi n’est pas facilement rentable » : c’est souvent vrai, mais il convient de dimensionner et de gérer le système de telle façon que les coûts et/ou les gains apparaissent acceptables aux différentes parties prenantes (employés du vélo-taxi, annonceurs, clients, fournisseurs de subventions).

    «  Les taxis officiels vont craindre une  concurrence sauvage. !.. » : Ils ne devraient pas ! Les vélos-taxis sont faits pour de petites distances : des courses que les taxis refusent le plus souvent ! En fait, le vélo-taxi est un service supplémentaire … créateur d’emplois verts !

     

    Les freins à  la mise en place de vélos-taxis dans notre ville

    L’aspect « petite ville »  évoque un potentiel de « clients » limité, le nombre de ceux-ci pourrait donc être insuffisant. En effet il n’y a que 23000 habitants à Maisons Laffitte. Les nombreuses villes qui, en France, ont expérimenté le système sont des villes plus importantes que la nôtre. Par ailleurs, l’absence de circuit touristique générant un flux régulier de touristes limite les clients possibles…Et, de plus, on ne sait pas à l’avance si les Mansonniens seraient volontiers clients de ce type de transport (mais sur ce dernier point seule une expérience concrète peut donner une réponse …)

     

    Quelques  coûts prévisibles

    Un vélo-taxi neuf  coûte 10 000 euros (tout compris, avec batteries et chargeurs…), c’est cher mais il existe une possibilité de l’acquérir à demi-tarif avec un dossier FREME à compléter si possible par une subvention ADEME et région ou une subvention municipalité et département.
    La location de vélo-taxi, qui semble moins fréquente, peut  être envisagée : cela  revient à 300 euros /mois.
    Enfin la pub (éventuelle) peut rapporter un minimum de 200 euros par semaine mais il faut trouver les annonceurs réguliers.

     

    Conclusion provisoire

    Une expérience de vélos-taxis peut apparaître « osée » mais elle est possible à Maisons-Laffitte, en prenant quelques précautions élémentaires : il s’agirait de louer deux engins (un minimum pour assurer un service continu) pour une durée de 1 an. Un tarif unique attractif (pas plus cher que les transports en commun) de 2 euros par personne, par exemple, prévaudrait dans le périmètre de la ville Au bout d’une année on évaluerait le service rendu : les habitants de notre ville ont-ils suffisamment adopté le système pour l’utiliser en tant que « clients » ? Les résultats financiers sont ils acceptables en tenant compte du rendement de la pub et d’une subvention municipale « raisonnable ». Si la réponse à ces questions est positive, c’est bien sûr une continuité voire un développement progressif qui s’imposerait naturellement…

    Le vélo-taxi, c’est avant tout un service à la personne et un moyen sympathique, dans l’air du temps, écologique, générateur d’emplois verts, respectueux des critères de développement durable : il a beaucoup de qualités !

    A Maisons-Laffitte le vélo-taxi est en quête d’un « entrepreneur » ! Les personnes  intéressées peuvent se faire connaître : nous les aiderons à étudier et mettre au point les modalités détaillées du projet et, si possible, à les mettre en œuvre…

     

  • Des économies d'énergie grâce à l'éclairage public intelligent ?

     De la même manière qu’aujourd’hui on n’envisage pas un système de chauffage sans thermostat, on prévoit maintenant de plus en plus pour l’éclairage public un système de régulation de la quantité de lumière fournie car, grâce à des développements techniques relativement récents on peut automatiser complètement la fonction « éclairage » . En effet, un « lampadaire intelligent » sait moduler sa lumière en fonction de l’heure, du temps qu’il fait et du trafic. Il signale aussi quand son ampoule va claquer !

     

    Dans le magazine « European energy review » on précise le concept : un éclairage dynamique est un système qui informe de la consommation de chaque lampe et qui indique à quel moment elle doit être remplacée. Le système module l’intensité lumineuse selon les facteurs extérieurs tels que la luminosité du ciel, les conditions météo, la présence de travaux ou la densité de circulation. Chaque lampadaire est connecté à un serveur central qui permet d’organiser la maintenance efficacement en utilisant le réseau électrique existant.

     

    Cette technologie s’est développée car on s’est rendu compte que l’éclairage public génère des pollutions qui affectent aussi bien la faune que la flore…et les budgets municipaux !

     

    De fait on a constaté l’augmentation très importante du nombre de  points lumineux : 30% en 10 ans. Ce développement s’explique de deux façons : certains croient qu’un niveau d’éclairage élevé fait baisser la criminalité et le nombre d’accidents, même si l’impact de  la lumière sur la sécurité des riverains et des automobilistes est très difficile à évaluer (les pays d’Europe où l’on éclaire le plus les routes ne sont pas forcément ceux où il y a le moins d’accidents et l’éclairage expose les promeneurs nocturnes au moins autant qu’il les protège). Mais surtout la lumière est l’une des clés du marketing territorial : illuminer un bâtiment ou une vitrine est considéré comme un moyen de le mettre en valeur et d’attirer sur lui le regard des touristes ou des passants. D’où souvent souvent un éclairage excessif…

     

     

    La réduction des niveaux lumineux élevés (facteurs de nuisances et de coûts) passe par la mise en œuvre d’éclairages modulables. En 2009 la ville de Toulouse a ainsi testé des lampadaires pourvus de LED(1) et équipés de détecteurs infra-rouges conçus pour ne fonctionner à pleine puissance que si quelqu’un passe à proximité. Ce test a mis en évidence  une économie de 60 à 70% sur la zone concernée…

     

    Les expériences se multiplient en Europe… mais lentement ! Notre continent est pourvu de 91 millions de points lumineux publics dont seulement 80000 points d’éclairage urbain ont été rendus « dynamiques ». Et sur ces 80000, 54000 se trouvent à Oslo, la capitale norvégienne ! Certes, l’investissement  qui a été fait dans cette ville a un coût, mais la durée d’amortissement - entre 5 et 8 ans selon les coûts de maintenance et le prix de l’énergie - est faible.

     

    A Maisons - Laffitte, une politique d’économies d’énergie est à l’ordre du jour : il est déjà envisagé une étude approfondie portant sur la cinquantaine de bâtiments publics (bâtiments administratifs et scolaires). Il serait utile - car la consommation d’électricité pour l’éclairage public, n’est en France, pas négligeable - de prévoir aussi une étude spécifique portant sur la mise en évidence des enjeux économiques liés à l’éclairage public : il en sortira vraisemblablement des possibilités de rationalisation du système en place et une économie potentielle en énergie significative, accompagnée d’un retour sur investissement raisonnable...

     

     

    (1)   LED en Anglais « Light Emitting Diode », en français « Diode  électroluminescente ». Une LED est un composant qui émet de la lumière. Avec le progrès technologique, leur performance en termes de flux lumineux augmente régulièrement

     

  • Cinéma : Gasland le 28, Plastic Planet le 29 avril

    Deux projections / débats près de chez nous cette semaine :

    Gasland

    Le 28 avril à 20h15 au Mesnil-Le-Roi, salle Georges-Brassens.


    Plastic Planet

    Le 29 avril à 20h30 à Achères, au cinéma Pandora.