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Solidarité - Page 16

  • Des Vélos-taxis : Pourquoi pas à Maisons-Laffitte ?

    Le concept

    Le vélo-taxi est un tricycle de forme ovoïde. En plus du conducteur qui pédale, avec une assistance électrique, il peut transporter deux personnes adultes sans problème. Il  représente un mode de déplacement qui devient familier dans au moins une vingtaine de villes françaises. Il est écologique et silencieux. Comme un taxi, il permet de se déplacer et d’être déposé partout, sans contrainte horaire, pour un prix comparable au trajet en bus. Le vélo-taxi fonctionne - comme les taxis - soit par réservation, soit en se rendant à un point de ralliement, soit en faisant signe à un vélo-taxi libre. Le vélo-taxi, c’est un service nouveau d’utilisation facile, et le moyen de découvrir la ville autrement !

     

     

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    Les atouts de notre ville pour un service de vélos-taxis

    Les atouts de notre ville tiennent à sa structure d’une part et aux besoins objectifs, en termes de mobilité, d’une partie de sa population d’autre part.

    En effet, les rues sont relativement plates (sauf près de la Seine) et les distances de déplacement entre la périphérie de la ville et le centre, comprenant les commerces de l’avenue de Longueil, la gare et le marché sont situées entre 1 et 3 kms : cela représente au moins 80 % des objectifs de déplacement, liaisons avec les écoles exceptées…

    Les clients potentiels de ces vélos-taxis sont donc en grande partie les personnes qui vont  dans le centre ou en reviennent parfois quelque peu chargées et qui ne peuvent ou ne veulent utiliser les autres modes de transport, pas toujours pratiques, en fonction de leur localisation  dans la ville et de l’horaire en cause : par exemple les personnes âgées ou légèrement handicapées.

     

    Des remarques ou objections de principe sont souvent soulevées :

    « Le vélo-taxi a un coté esclavagiste » : que l’on se rassure il ne s’agit pas ici de pousse-pousse comme dans certains pays asiatiques ! Sur du plat c’est très facile de pédaler et pour les côtes l’assistance électrique aide à fournir l’effort supplémentaire …

    «  La pub, sur les vélos taxis, ne risque-t-elle pas d’être contradictoire avec l’orientation écolo du système» : certes, mais on n’est jamais obligé d’accepter une pub vantant les véhicules à essence !

    «  Le vélo-taxi n’est pas facilement rentable » : c’est souvent vrai, mais il convient de dimensionner et de gérer le système de telle façon que les coûts et/ou les gains apparaissent acceptables aux différentes parties prenantes (employés du vélo-taxi, annonceurs, clients, fournisseurs de subventions).

    «  Les taxis officiels vont craindre une  concurrence sauvage. !.. » : Ils ne devraient pas ! Les vélos-taxis sont faits pour de petites distances : des courses que les taxis refusent le plus souvent ! En fait, le vélo-taxi est un service supplémentaire … créateur d’emplois verts !

     

    Les freins à  la mise en place de vélos-taxis dans notre ville

    L’aspect « petite ville »  évoque un potentiel de « clients » limité, le nombre de ceux-ci pourrait donc être insuffisant. En effet il n’y a que 23000 habitants à Maisons Laffitte. Les nombreuses villes qui, en France, ont expérimenté le système sont des villes plus importantes que la nôtre. Par ailleurs, l’absence de circuit touristique générant un flux régulier de touristes limite les clients possibles…Et, de plus, on ne sait pas à l’avance si les Mansonniens seraient volontiers clients de ce type de transport (mais sur ce dernier point seule une expérience concrète peut donner une réponse …)

     

    Quelques  coûts prévisibles

    Un vélo-taxi neuf  coûte 10 000 euros (tout compris, avec batteries et chargeurs…), c’est cher mais il existe une possibilité de l’acquérir à demi-tarif avec un dossier FREME à compléter si possible par une subvention ADEME et région ou une subvention municipalité et département.
    La location de vélo-taxi, qui semble moins fréquente, peut  être envisagée : cela  revient à 300 euros /mois.
    Enfin la pub (éventuelle) peut rapporter un minimum de 200 euros par semaine mais il faut trouver les annonceurs réguliers.

     

    Conclusion provisoire

    Une expérience de vélos-taxis peut apparaître « osée » mais elle est possible à Maisons-Laffitte, en prenant quelques précautions élémentaires : il s’agirait de louer deux engins (un minimum pour assurer un service continu) pour une durée de 1 an. Un tarif unique attractif (pas plus cher que les transports en commun) de 2 euros par personne, par exemple, prévaudrait dans le périmètre de la ville Au bout d’une année on évaluerait le service rendu : les habitants de notre ville ont-ils suffisamment adopté le système pour l’utiliser en tant que « clients » ? Les résultats financiers sont ils acceptables en tenant compte du rendement de la pub et d’une subvention municipale « raisonnable ». Si la réponse à ces questions est positive, c’est bien sûr une continuité voire un développement progressif qui s’imposerait naturellement…

    Le vélo-taxi, c’est avant tout un service à la personne et un moyen sympathique, dans l’air du temps, écologique, générateur d’emplois verts, respectueux des critères de développement durable : il a beaucoup de qualités !

    A Maisons-Laffitte le vélo-taxi est en quête d’un « entrepreneur » ! Les personnes  intéressées peuvent se faire connaître : nous les aiderons à étudier et mettre au point les modalités détaillées du projet et, si possible, à les mettre en œuvre…

     

  • Donnez, Echangez, Recyclez... le samedi 26 novembre

    Dans le cadre de la Semaine de la Réduction des Déchets, une journée spéciale récupération et recyclage est organisée en centre ville ce samedi 26 novembre.

    Notre association y participe activement avec la tenue d'un stand consacré aux livres : troc, don, venez proposer vos livres et repartir avec d'autres livres si vous trouvez votre bonheur. Echanger, donner une seconde vie à ces objets précieux que sont les livres, tel est l'esprit dans lequel nous organisons cette opération.

    Les livres qui n'auront pas trouvé preneur à la fin de la journée seront donnés à l'association La Gerbe qui les mettra en vente sur Internet, fournissant ainsi une activité à des salariés en insertion.

    Ne laissez pas vos livres prendre la poussière sur vos étagères ou au grenier, offre-leur une seconde vie !

    D'autres actions de récupération / recyclage sont prévues, tous les détails sont là :

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    A samedi !

  • Commission Agora sur les Affaires Sociales le samedi 5 novembre

    La prochaine commission Agora (commission extra-municipale ouverte à tout Mansonnien) se tiendra le samedi 5 novembre de 10h à 12h à la mairie de Maisons-Laffitte, en salle du Conseil.

    Son thème sera les Affaires Sociales (handicap, logement,...).

    Elle sera conduite par Monique Pigé, Maire adjoint déléguée aux Affaires Sociales et Anne Valentin, conseiller municipal chargée des commissions extra municipales.

    Venez vous informer, poser des questions, exprimer des opinions !

  • Vente de vélos d'occasion par Vélo Solidaire à Cergy

    L’association Vélo Solidaire, dont nous parlerons plus longuement dans un prochain article, fait une opération de vente de vélos d’occasion le samedi 5 novembre de 9h à 12h.

    Une cinquantaine de vélos seront proposés à un prix variant entre 20 et 50€.

    La vente aura lieu à la Vélostation, sur le parvis de la gare de Cergy Préfecture (à côté du commissiariat). Il est conseillé d’arriver tôt pour avoir plus de choix…

  • Posséder ou louer une voiture ? Et s'il y avait une alternative : la partager ?

    Partager une voiture en toute sécurité : c’est aujourd’hui possible, y compris à Maisons-Laffitte. L’avantage du partage : pouvoir utiliser la bonne voiture au bon moment. C’est aussi un choix économique et écologique.

     

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    Avoir accès à une voiture : une nécessité de notre urbanisme actuel

     

    L’urbanisme, tel que nous l’avons développé de façon industrielle depuis la fin des années 50, a marqué profondément nos paysages et modes de vie. L’idéologie dominante a été le zonage de ce que l’on appelle les fonctions urbaines : par ici on habite, par là on travaille et encore par là on fait ses achats et les loisirs encore ailleurs. Les distances parcourues quotidiennement ont ainsi, année après année, augmenté.

     

    La force des mollets, les modes dits « actifs » (marche, vélo,…) n’ont très vite plus suffi pour rejoindre les différentes « fonctions urbaines » de plus en plus éclatées sur le territoire. Lorsque l’on a quelques bagages ou colis, l’hippomobilité, même dans la ville du cheval, a disparu devant la commodité et les prix imbattables de la pétromobilité, quoiqu’on en dise !

     

    L’utilisation des infrastructures de transports en commun ont considérablement augmenté (Une illustration : Le seuil du million de passagers sur la ligne du RER A est dépassé plus de 120 jours par an, alors que le million n’était dépassé que 15 jours par an il y a vingt ans), mais l’utilisation d’un véhicule motorisé individuel reste extrêmement pratique dans de nombreux cas, surtout en première et seconde couronne parisienne.

     

    Avoir une voiture : un luxe démocratisé qui nous coûte cher

     

    Jusqu’alors considérée comme un produit de luxe avec une TVA majorée à 33 % encore au cours des années 70, la voiture de Mr. tout-le-monde est devenu la norme. En moins de vingt ans, le nombre de véhicules immatriculés a doublé en France, en dépassant désormais le nombre de 33 millions, posant des problèmes d’occupation de la voie publique, y compris à Maisons Laffitte. Une voiture n’est utilisée en moyenne qu’une heure par jour : les 23 autres heures, elle est très souvent en sommeil sur la voie publique !

     

    Depuis quelques années, le coût d’utilisation d’une voiture sensibilise les Français. L’augmentation du prix de l’essence des trois dernières années et les tensions sur le pouvoir d’achat les a amenés à y regarder de plus près. A l’analyse, même si le poste carburant augmente, c’est bien le poste de possession de la voiture qui reste le plus important. En effet, dépréciation pour les véhicules neufs ou réparation pour les véhicules plus anciens correspondent souvent à plus de 70 % des 5 000 Euros du coût annuel d’une voiture, soit un SMIC à mi-temps !

      

    Partager les voitures : une nécessité qui émerge

     

    Ainsi des Mansonniens, comme d’autres ailleurs, ont fait ce triple constat :

    -          Pouvoir accéder à une voiture, c’est pratique !

    -          Posséder une voiture pour une heure d’utilisation par jour, c’est cher !

    -          Le sommeil de voitures sur la voie publique, c’est du gaspillage privé et public !

     

    Ils s’intéressent de près à un nouveau mode de consommation, ce que l’on appelle l’économie du partage.

     

    Il existe bien des sociétés d’auto-partage, (« car sharing » en anglais), mais une telle constitution reste compliquée. De plus, les communes, en France, contrairement à en Allemagne et ailleurs en Europe, rechignent à laisser un espace de stationnement à ce type de structure, pourtant nécessaire. De plus les coûts de structure et d’entretien des voitures sont élevés : en effet, certains individus peu scrupuleux, sous prétexte qu’elles appartiennent à tous, donc à personne, ne sont pas très soigneux.

     

    Une nouvelle pratique émerge : proposer sa voiture à un ami, un voisin, contre un dédommagement des frais. En toute confiance et assurance compris !

     

    A titre d’exemple, c’est ce que propose depuis quelques semaines le réseau social CityZenCar. C’est un nouveau service innovant de partage de voitures entre particuliers se connaissant. Les transactions financières sont simplifiées à l’extrême et plus de souci de remise de clés avec la cityzenbox !

     

    Des Mansonniens s’y sont inscrits. Peut-être un ami, un voisin ? N’est-ce pas une solution intéressante pour envisager tout simplement de se séparer de sa seconde voiture ? Ou pour rendre service à un ami, un voisin, qui en contrepartie vous aidera à couvrir une partie des frais ?

     

    Face au problème de budget voiture et de stationnement sur la voirie, pourquoi ne pas participer vous aussi à cette innovation en marche ?

     

    Le site de CityZenCar : CityZenCar